La diversité des races dans l'élevage chevalin suisse est grande. Les éleveurs d'équidés en Suisse sont organisés en 13 fédérations d'élevage reconnues.
Ces derniers s'occupent actuellement de 55 races au total. (Source : OFAG).
En 2024, un total de 2965 poulains ont été enregistrés en Suisse. La majorité de ces poulains étaient des franches-montagnes (1731). Le deuxième groupe de races est celui des demi-sang, avec un total de 507, dont 455 pour la race demi-sang suisse. Avec 362 naissances, les ânes constituent le troisième groupe le plus important, suivis par les poneys de diverses races (211). Les chevaux islandais ont enregistré 48 poulains, les haflingers 42 et les quarter horse 30. Quelques poulains ont été enregistrés pour les races American Miniature Horse (11), Paint Horse (7), Arabe (6) et Barbe (5). L'accouplement d'un âne et d'une jument a donné lieu à l'enregistrement de 5 poulains mulets. (Source : Identitas Tierstatistik)
Jusqu'à fin 2024, les intérêts de l'élevage vis-à-vis de la politique, du sport et de la société étaient représentés par la Fédération suisse des organisations d'élevage chevalin FSEC. Fin 2024, cette fédération a été intégrée dans la fédération sportive Swiss Equestrian. Les anciennes tâches de la FSEC y sont assumées depuis début 2025 par la Commission des fédérations d'élevage. Les fédérations d'élevage suisses espèrent que cette fusion leur donnera une position plus forte pour défendre leurs intérêts spécifiques. Actuellement, la révision totale de l'ordonnance sur l'élevage est en cours. Les fédérations d'élevage ont élaboré une prise de position commune à ce sujet dans le cadre de la procédure de consultation.
Comme toutes les organisations d'élevage dans le secteur agricole, les fédérations d'élevage d'équidés doivent être officiellement reconnues par l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG). Cet agrément est nécessaire pour que les passeports équins suisses délivrés soient également reconnus à l'étranger. La législation suisse en matière d'élevage s'appuie fortement sur le droit européen. Outre les règles nationales, certaines fédérations d'élevage doivent également respecter les prescriptions de leurs livres généalogiques de leurs races. C'est le cas, par exemple, des Haflingers et des Islandais.
© Katja Stuppia